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GR20 étape 2 - De Paliri à Asinau Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Ludwik   
21-10-2007
Col de Bavella

De Paliri à Asinau : 7h20

2nd jour, réveil à 5h, après une nuit de tempête ...

Nous voilà réveillés et la surprise ce n’est pas les 30° habituels de la corse qui nous accueillent mais quelque chose de l’ordre de 15° à 18°, mais peu importe, il faut se dépêcher car une longue et excitante journée nous attends …

Après un petit déjeuner bien lent que je ne retenterais plus (j’avais prévu de manger du muesli avec du lait en poudre, et ça s’est avéré "peu bon" et très long à manger. Toutefois, ma malchance a fait le bonheur d’un petit Louis car en laissant encore une fois mes provisions sur la table, il y a eu un rapace qui a mangé à sa faim)

On a ensuite démarré notre trek en direction d’Asinau. Le départ en descente s’est fait sans trop de problèmes et les choses un peu plus dures ont commencées à partir de la montée vers le col de Bavella.

Jérémy après la récupération de ses gourdesAu moment de la montée Jérémy craque à cause du poids de son sac et là, avec Arnaud, on a eu le droit à un spectacle poilant : Jérémy qui ouvre son sac et qui fait le tri de la nourriture dont il a besoin et de celle dont il peut se passer. Une fois le tri effectué, ce dernier bazarde la nourriture inutile par-dessus l’épaule (en faisant bien attention a ne pas jeter de plastique ou autre cochonnerie). Une fois l’opération effectuée, il remet son sac sur le dos mais ne fait pas attention à ses gourdes, qui sont alors propulsées alors dans le vide et ce qui l’obligea à faire de l’escalade pour récupérer son bien. J'ai bien rigolé à ce moment toutefois, je n'aurais peu être pas du car grâce à ça Jérémy s'est vu pousser des ailes tandis que moi je suis à la traine ...

Toutefois on n’est pas au bout de nos problèmes car Arnaud a ressenti de nouveau des douleurs dans son genou. Si ça ne se calme pas, on a bien peur de perdre un coéquipier…

Et la douleur a malheureusement eu le dessus. Heureusement pour lui, au niveau du col de Bavella, il y a des habitations. Ceci lui a permit de demander de l’aide et de se faire rapatrier…

L’aventure a donc continué sans Arnaud, toutefois la perte d’un coéquipier n’est jamais facile dans un groupe. D’une part on est obligé de porter un équipement prévu pour 3 au lieu de 2 ce qui n’est pas facile car on était déjà bien chargé. Ensuite ça a donné un coup au moral car les bivouacs seraient bien plus tristes à deux qu’a trois…

La suite de l’étape s’est toutefois poursuivie et voici notre première difficulté sur le parcours :

On suivait le chemin balisé dans les bois et tout d’un coup plus de marquage, on pose nos sacs et on part en exploration dans les alentours pour repérer un nouveau marquage et ceci sans succès pendant 20 minutes … Que se passe t’il ? Où devons nous aller ? En regardant la carte, il fallait aller tout droit, donc passer ce ruisseau et escalader cette roche de 5 mètres de haut? Non ce n’est pas possible, jusqu’à maintenant on n’a pas fait de chose aussi compliquées...

Hé bien, si c’est ce qu’il fallait faire !

Après la petite escalade, le parcours n’a pas présentés de grandes difficultés, toutefois après l’abandon d’Arnaud et ce petit tâtonnement, on a prit pas mal de retard et il était grand temps de manger. Manger mais c’est ce qu’on avait prévu de faire à la zone de bivouac !!!

Comme il n’est pas possible d’allumer du feu en dehors de ces zones et comme on avait prévu de la nourriture lyophilisée pour midi nous voilà dans de beau draps … Il est bien sur possible de manger de la nourriture lyophilisée si ... l’on avait de l’eau chaude à proximité, dans un thermos par exemple ! mais qui a pensé au thermos ? Personne, hé merde alors …

Bon bah on n’a plus qu’à faire une pause "4 heure" avec quelques barres de céréales (ça, on n’en manque pas, je pourrais d’ailleurs ouvrir un magasin là haut avec tous les stocks que j’ai) Toutefois des céréales ne valent pas un bon sandwich ou un plat chaud. Aussi la fin de l’étape se fit vraiment doucement et la dernière montée nous a paru interminable d’autant plus que le brouillard s’est levé et nous a obligé à faire plus attention au chemin qui par hasard à commencé à être moins bien indiqué …

L’arrivée à la zone de bivouac de nuit dans le brouillard ne fut pas très bonne pour le moral, heureusement que la nourriture transportée était abondante, ce qui nous a permit de nous restaurer et de passer une nuit sereinement.


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Dernière mise à jour : ( 21-10-2007 )
 
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