Aussi, pour la première partie de cette journée nous avions décidé de ne pas nous encombrer d'affaires inutiles et on est juste parti avec le nécessaire de navigation (cartes, boussole et GPS) de l'eau, des barres de céréales et des habits chauds au cas où la météo se dégraderait. Le reste des affaires est resté à l'intérieur du refuge.





Pour ce qui est de la température de la journée, (source : FMI)






Durant cette étape nous avons pris la direction du centre d'information, l'itinéraire emprunté ne présentait pas de difficultés techniques particulières. Toutefois cette information est a relativisé au vu des bonnes conditions de neige que nous avons eu. En effet le chemin a toujours été damé et la progression en était grandement facilitée.

Arrivé à la moitié de l'étape (le point le plus avancé de notre itinéraire du matin) nous avons décidé de tester les raquettes en " hors piste " dans de la vrai poudreuse. Malgré les réticences d'une partie de notre groupe, nous avons décidé de descendre le flan d'une colline afin d'arriver au bord de la rivière Oulanka. Cette descente dans la poudreuse a été une franche rigolade, car l'avancée n'était pas aussi aisée que sur une piste bien damée (on avait de la neige jusqu'aux genoux) et ça a été l'occasion de faire des petite chutes dans la neige lors des tentatives de dépassements…

Près de la rive de la rivière Oulanka, une petite cabane de pêcheur très aérée permettra au trekkeur fatigué de se reposer et s'abriter légèrement face aux intempéries, toutefois il est à noter que les murs ne sont pas étanches aux vents et toute tentative de bivouac en hiver peu s'avérer dangereuse, voir suicidaire.

Pour ce qui est du retour, hé bien, il fallait remonter la pente … de poudreuse. Dans ces cas là, on commence à regretter d'avoir descendu la pente à vive allure ce qui a eu pour conséquence d'avoir laissé un chemin impraticable, pour la montée (les pas étaient trop espacés pour pouvoir être réutilisé). Heureusement qu'il y avait une personne responsable dans notre groupe qui a " damé " un chemin afin que la montée se fasse aisément…

Aussi, si je peux vous donner un conseil concernant la rando en raquette ce sera celui-ci : si vous devez faire demi-tour sur vos traces essayer de " damer " au maximum votre trajet en faisant les pas les plus rapprochés.

Après cette matinée, de prise de vue et d'exploration, on est revenu au refuge, ou l'on a " cassé la croûte " avant de repartir vers le premier refuge.

Fort de notre expérience réussie dans le " hors piste ", on a décidé d'emprunter un autre itinéraire pour le retour au premier refuge (Ristikallio). En étudiant la carte, on a pu se rendre compte qu'il était possible de rejoindre le premier refuge via le réseau de lac et rivières afin de couper un maximum et éviter un maximum les dénivellations.


Pour cela, on a coupé entre Puikkokämppä et Ristikallio via les cours d'eau. Ce raccourci nous a permit de traverser de grands lacs et la vue du décors alentours étaient merveilleux de ce point de vu.


Une fois arrivé refuge, on a du retourner aux tâches quotidiennes : coupe de bois, et faire fonte de neige…